Pour l’augmentation des salaires, leur indexation sur l’inflation, et la retraite à 60 ans je suis en grève et je manifeste le 10 novembre

, par  Secrétariat SF , popularité : 32%

A l’INRAE, nous subissons, comme les autres personnels de la Fonction publique, une réduction régulière de pouvoir d’achat depuis la fin des années 90, alors que les exigences de travail ne cessent de s’alourdir (pression de résultats, course aux projets, changements à répétition de règles administratives de plus en plus contraignantes, évaluations tous azimuts) dans un contexte de non renouvellement des postes titulaires. Plus on travaille et plus notre pouvoir d’achat s’érode ! La perte de niveau de vie s’accompagne d’une rupture grave dans les principes de rémunérations de la Fonction publique avec l’apparition des primes CIA et RIPEC qui mettent les collègues en compétition et permettent à certains seulement de gagner un peu plus. Comment maintenir l’attractivité et le haut niveau d’exigence de nos métiers avec des salaires aussi faibles ? Comment rester motivé ? Comment vivre ? Ne nous laissons pas faire, seul un mouvement fort de grève et de protestation peut infléchir la politique d’appauvrissement de la fonction publique menée par le gouvernement. Le Jeudi 10 Novembre, manifestons !

Evolution comparée de l’indice des prix et de la valeur du point d’indice.
Indice des prix ensemble des ménages hors tabac (série INSEE). Base 100 en Janvier 2000
Indice des prix en janvier 2000 : 80.25, valeur mensuelle du point d’indice en janvier 2000 : 4.2456€
Pour annuler la perte de pouvoir d’achat accumulée depuis janvier 2000 il faudrait, après l’augmentation de juillet 2022, encore augmenter le point d’indice de 22.2%.

Depuis des mois, face à l’inflation galopante, les travailleurs et les travailleuses de tous les secteurs professionnels se mobilisent pour obtenir des augmentations générales de salaire.
Le gouvernement ne répond aux urgences sociales et à la montée des inégalités que par des mesurettes inefficaces à l’image de la loi sur le pouvoir d’achat. Il poursuit même ses projets de régression sociale en matière de droit au chômage et de report de l’âge de départ à la retraite.
Dans le même temps, les entreprises touchent de plus en plus d’aides publiques – leur montant est estimé à plus de 157 milliards d’euros cette année. Les grandes entreprises, à l’image de TotalEnergies, versent toujours plus de dividendes à leurs actionnaires.
Malgré les répressions syndicales, les travailleur·ses engagé·es dans les mouvements sociaux restent déterminé·es.
Seules les mobilisations par la grève dans les entreprises ou les services obligent ces dernières à ouvrir des négociations.
Beaucoup de secteurs obtiennent d’ailleurs de belles avancées salariales grâce à ces rapports de force.

Augmenter les salaires est essentiel pour obtenir de bonnes retraites à 60 ans.
La hausse générale des salaires, c’est plus de cotisations pour la Sécurité sociale. C’est donc des moyens supplémentaires pour soigner, éduquer les enfants, être protégé·es en cas d’accidents du travail et de maladies professionnelles, de handicap. C’est aussi mieux vivre et vieillir à la retraite.
Face au projet de réforme des retraites injuste et rejetée par la très grande majorité de la population, la CGT porte des propositions alternatives finançables avec une autre répartition des richesses.
Défendre de bonnes retraites à 60 ans et plus tôt pour tous les métiers pénibles.
Obtenir des augmentations de salaires, du Smic et l’indexation automatique de tous les niveaux de rémunération sur le coût de la vie.

JEUDI 10 NOVEMBRE Ensemble, construisons la prochaine journée nationale de mobilisation et de grève du JEUDI 10 NOVEMBRE pour exiger une augmentation des salaires et des pensions.