La CGT-INRAE dénonce l’arraisonnement illégal dans les eaux internationales du bateau de la "Flotille de la Liberté" qui tentait d’apporter de la nourriture à la population de Gaza affamée par le gouvernement israélien.
Elle exige la libération immédiate, et sans conditions, de tous·tes les militants arrêté·es, incluant la députée européenne Rima Hassan et Greta Thunberg.
Plus personne, et en premier le gouvernement français de M. Macron, ne peut fermer les yeux sur le génocide en cours, sauf à en être directement complice.
Pour arrêter au plus vite ce génocide, il importe de stopper les livraisons de matériel militaire, suspendre les accords de coopération et les accords académiques, et prendre des sanctions économiques contre l’Etat d’Israël.
La CGT-INRAE salue les dockers de Fos/Mer qui ont refusé par deux fois de charger du matériel militaire à destination d’Israël. Au modeste niveau de notre institut de recherches, la CGT-INRAE a obtenu que l’Institut arrête sa collaboration avec une entreprise israélienne, Golan Heights, qui exploitait des vignes INRAE sur le plateau occupé du Golan, et que le PDG de I’INRAE confirme qu’aucune relation académique n’existait actuellement, ni n’était prévue, avec des universités ou centres de recherche d’Israël.
C’est cela qui s’agit de généraliser à tous les niveaux.
La CGT-INRAE appelle à participer massivement aux manifestions qui seront à nouveau organisées ce samedi 14 juin.