C’est bientôt la saison des châtaignes
Déclaration liminaire de la CGT au Conseil d’Administration de l’INRAE du 15 octobre 2024.
Ce conseil d’administration se tient quelques jours après des élections qui ont vu la CGT conforter ses positions dans l’Institut avec 2 élus sur 5, et nous remercions les collègues ayant voté pour nous.
Ce dans un scrutin marqué par une forte abstention, inhabituelle à l’INRAE, et qui ne peut qu’inquiéter les défenseurs de l’expression démocratique. Comment ne pas y voir une conséquence du déni présidentiel de désigner un premier ministre issu du Nouveau Front Populaire arrivé en tête des députés aux législatives ?
Près d’un an après l’attaque initiale du Hamas contre les populations civiles israéliennes, plus rien n’arrête le gouvernement de Benjamin Netanyahou dans son entreprise d’écrasement de la population civile palestinienne et désormais libanaise.
Nous ne pouvons accepter que le monde occidental regarde placidement cette succession de crimes de guerre sans même se décider à bloquer l’approvisionnement en armes de l’armée israélienne. Partout dans le monde, nous ne pouvons qu’appeler à la paix et à la protection des populations.
Pour imposer au gouvernement Netanyahou ce cessez-le-feu nécessaire, la CGT-INRAE se prononce pour l’arrêt des collaborations avec les universités et institutions de recherches israéliennes.
C’est bientôt la saison des châtaignes.
Dans sa déclaration de politique générale, Michel Barnier a annoncé préparer une nouvelle cure d’austérité pour les dépenses publiques, confirmée dans le projet de loi de finance connu depuis la fin de la semaine dernière. Une saignée sans précédent de 40 milliards est prévue dans les dépenses publiques, répartie sur tous les secteurs à l’exception de la défense et de l’intérieur. Au terme de sept années de cadeaux fiscaux colossaux aux plus riches et aux grandes entreprises, c’est la population qui une fois de plus est invitée à payer la facture.
Pour le budget de l’enseignement supérieur et de la recherche, c’est 500 millions d’euros qui manquent pour seulement maintenir le niveau des crédits en intégrant l’inflation.