Mort de Nahel, tensions et violences

, par  Secrétariat BL , popularité : 49%

Le climat social au sein de notre société se dégrade lentement depuis plusieurs années. Mais, depuis plus d’un an, cette dégradation s’est fortement accentuée.
Inflation, paupérisation de masse, mépris du Président de la République et de son gouvernement pour le peuple, ses représentant.e.s comme des organisations syndicales, mensonges d’état, répression policière commanditée par et pour le pouvoir, suppression progressive des services publics et/ou des moyens nécessaires à leur fonctionnement, justice de classe… le pays est assis depuis quelque temps sur une véritable poudrière.
Le drame survenu à Nanterre aura allumé la mèche d’un soulèvement populaire de la jeunesse qui n’a d’autre réponse à exprimer face à ce qu’elle subit que la violence. Sans l’excuser ou la légitimer, force est de constater que les autres formes d’expression de la contestation et de l’indignation n’auront reçu aucune écoute des gouvernants.
Les dernières expressions populaires d’envergure, comme le mouvement des gilets jaunes ou la mobilisation contre la réforme des retraites n’auront eu pour réponse que mépris, provocations et violences policières… comment ne pas craindre alors que les contestations s’expriment de manière de plus en plus violente ?
Comment s’étonner de ces actes et de cette expression de la colère excessive alors que la répression policière, commanditée et légitimée par le Ministre de l’Intérieur lui-même, n’est jamais remise en cause et sanctionnée ?

=> Retrouvez ici l’appel du 5 juillet « Notre pays est en deuil et en colère » co-signé par la CGT