Et maintenant des moyens pour une réelle ambition scientifique

Lors de la séance du Conseil d’Administration de l’INRAE le 12 Octobre, les deux élus de la CGT INRAE ont approuvé le projet d’acquisition du domaine du Magneraud, comme l’ensemble des membres du Conseil d’Administration de l’INRAE.

Le 7 Juillet 2022, dès l’annonce du jugement en appel qui a débouté l’INRAE face aux revendications des propriétaires, la CGT-INRAE s’est immédiatement saisi du dossier et a organisé la riposte afin que les activités du site perdurent. Ainsi, le 9 Septembre une assemblée générale était organisée par les 2 sections locales du centre Nouvelle Aquitaine Poitiers. Les 75 agents publics et privés qui ont participé à l’AG ce jour-là ont clairement exprimé leur volonté de rester sur le site du Magneraud. Une autre assemblée générale toujours organisée par la CGT-INRAE le 14 novembre a rassemblé plus de 50 agents du site.

La mobilisation de tous et l’interpellation de députés, d’élus locaux, de la presse (la Nouvelle République) a permis de pousser la direction générale de l’institut à préserver le site et l’ensemble de ses activités.

Comme l’a très bien résumé Nicolas Turquois, un des députés contactés :

« Les efforts ont abouti et je tenais à vous en féliciter personnellement car vous avez sollicité divers parlementaires notamment et sans le rôle mobilisateur que vous avez eu, il est probable que le résultat n’eut pas été le même. »

Ce site expérimental est internationalement reconnu et porteur de nombre de programmes indispensables aux recherches de 3 départements de recherche (SPE, GA et Phase), au GEVES, sans compter ceux des autres partenaires hébergés. Toute autre option aurait constitué une grave régression de la recherche agronomique publique. C’est pourquoi malgré le prix apparemment élevé de l’acquisition, la CGT-INRAE a voté pour cette opération. La situation foncière assainie doit maintenant permettre que toutes les dispositions soient prises pour que les investissements et les recherches reprennent dans les meilleures conditions. La CGT-INRAE exigera que les moyens alloués, en particulier en personnels de toute nature (techniciens, ingénieurs, administratifs), soient à la hauteur des ambitions scientifiques de l’INRAE.